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Comment bien choisir le nom de sa marque e-commerce ?

Si vous changez seulement 9 lettres à "primordial", vous obtenez "nom". Coïncidence ? C'est sûr que non.

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Il vous suivra partout. Il vous collera à la peau.

On ne parle pas de ce cliché posté sur Facebook d'une soirée mousse de 2007 (ce qui se passe à la Grande-Motte devrait rester à la Grande-Motte), mais bien du nom de votre marque !

À défaut d'avoir une boutique physique, ce nom fera office d'une véritable vitrine pour votre business : c'est souvent la première chose que vos potentiels clients verront ou entendront. C'est pour cela qu'il vous faudra accorder un soin tout particulier à son choix : dans un monde où l'on a de plus en plus tendance à s'arrêter à la première impression (coucou, Tinder et tout le reste), soigner le nom de votre marque sera fondamental. Si vous voulez attirer le swipe right, il y a quelques règles de base à suivre.

Il y en a sept, plus précisément.

Oui, sept règles que l'on va partager avec vous dans cet article. On ne peut vraiment rien vous cacher, à vous.

Avant de se jeter à l'eau, trempons déjà l'orteil en faisant le tour des types de noms de marque à votre disposition... Alleeeez, promis, elle est super bonne une fois qu'on est dedans !

Le nom abstrait

Vous avez une âme d'artiste. Si si si, on vous le dit, même vous, les entrepreneurs en quête de fortune ! Votre âme d'artiste est là, quelque part sous vos idées de posts Linkedin et vos envies de yachts en coloc' avec Bill Gates. Alors, cette âme d'artiste, pourquoi pas l'exploiter au maximum et faire preuve de créativité jusque dans votre petit nom ?

C'est le pari que prennent certaines marques en créant leur nom de toute pièce. Parmi elles, Ikea, Google, Adidas, TPOP (vous connaissez ? C'est vraiment chouette),... Cette catégorie de nom impose peu de limites à part que la sonorité du nom soit bonne, qu'il soit facilement prononçable et pas trop long. Ces noms de marque comportent de plus un avantage, et pas des moindres : le plus souvent, ils seront disponibles pour être déposés, puisque, eh bien, ils sortent directement de votre imagination. Notez bien quand-même qu'ils présentent l'inconvénient de ne pas être explicites : vos clients ne sauront pas à quel secteur vous appartenez du premier coup d'oeil.

Le nom suggestif

Créativité ou non, parfois, c'est bien aussi de rester classique : il n'y a qu'à prendre l'exemple du très simple et pourtant ô si glorieux gratin dauphinois. Le nom suggestif sera la parfaite option pour ceux qui souhaitent aller droit au but sans trop de détours : il fait comprendre au lecteur l'activité d'une marque... Sans pour autant être TROP descriptif, comme Air France, la Caisse d'Épargne, le Crédit Lyonnais ou Chauffeur Privé. Hé oui, souvent, ce genre de nom est rejeté car trop bateau et peu distinctif.

Pour un nom pertinent sans être trop criant, plusieurs techniques sont à votre disposition :

  • Créer un nom à partir d'un mot décrivant votre marque ou votre secteur. Exemples : Deliveroo (pour l'aspect livraison), ChronoPost (fait référence à la rapidité), TailleFine (mentionne l'avantage premier de la marque), Groupon (en rapport avec le concept d'achats groupés)
  • Associer deux mots décrivant votre marque (Facebook, YouTube, Carglass, Photoshop,...)
  • Les noms faisant appel aux émotions, basés sur le storytelling de l'expérience qu'apporte le produit ou le service (Mon Chéri, Bonne Maman, Vache Qui Rit, Câlin...)


Le nom propre

Très courant dans le milieu de la mode et plus particulièrement du luxe, le nom propre peut être une option à considérer. Attention cependant, car il implique que le créateur devienne ambassadeur de sa marque... Est-ce que c'est quelque chose dont vous avez envie ? De plus, c'est la classe quand il s'agit d'une marque prestigieuse comme Louis Vuitton ou Christian Dior, un peu moins l'on est encore un sombre inconnu. Ça vous dirait, un sac Martine Lafouille ? Nous non plus, à vrai dire. Pour résumer, ce n'est pas une possibilité que l'on encourage pour la création de votre marque d'e-commerce, mais on tenait quand-même à souligner qu'elle existe. Voilà. C'est fait.


Le jeu de mot


Vous l'avez peut-être déjà remarqué, mais le jeu de mot est un art ancestral que l'on affectionne particulièrement chez TPOP... Il s'avère que c'est aussi l'ami d'un certains nombres de commerçants en quête d'un nom de marque.

Le jeu de mot est sympathique : il provoque le rire facilement, c'est un type d'humour plutôt universel. En tant que nom de marque, il attirera l'attention et aura de grandes chances d'être mémorisé par le lecteur.

Bon. Alors. Par contre. On va prendre des pincettes car on ne veut pas s'attirer les foudres du lobby des coiffeurs de France, mais le jeu de mot n'est pas toujours l'idéal pour représenter une marque. Il n'est pas forcément de bon goût et peut donner l'air bas de gamme à votre boutique et ça, ce n'est pas très vendeur. Preuve avec un palmarès en images.

Sources : Bored Panda, Google Maps, Tanks a lot

D'accord, c'est drôle, mais achèteriez-vous un Indiana Jean ? De notre côté, on a quelques réserves.

On vous conseille donc de faire attention avec les noms en jeux de mots : ne pas se prendre au sérieux, c'est ce qu'il y a de mieux, mais on ne rigole pas avec l'avenir de votre marque.


Maintenant que nous avons fait un rapide tour du propriétaire, on vous laisse saisir votre calepin et votre stylo : c'est l'intermède bons tuyaux.

Conseil n°1 : Faire court et simple


Le client n'a pas le temps de vous chercher. Ou la flemme. Ou les deux, simultanément. Quoi qu'il en soit, il faut savoir le prendre par la main, lui montrer le chemin, lui donner un sandwich pour la route... Bref, lui simplifier un maximum l'accès à votre boutique !

C'est pourquoi on vous conseille de choisir un nom court et simple pour votre marque. Il vous faudra faire en sorte qu'il soit facilement mémorisé, prononcé et tapé au clavier par les intéressés. À moins que ce soit réellement porteur de sens, évitez-donc les lettres qui ne s'entendent pas à l'oral ou les caractères spéciaux afin de faciliter le bouche-à-oreille. À l'opposé de X Æ A-Ⅻ, le fils d'Elon Musk et de Grimes, votre marque ne naît malheureusement pas avec les yeux du monde rivés sur elle... À vous, donc, d'optimiser sa découverte.

Conseil n°2 : Être original

Qu'on se le dise : le comble pour une marque, c'est de ne pas se démarquer. Le cocktail gagnant se trouve quelque part entre originalité et évocation : il est préférable que le potentiel client comprenne quelle est votre activité sans que ce soit trop évident, au risque que votre marque se confonde avec d'autres. C'est tout d'abord pertinent pour être retrouvé par vos futurs fans, mais aussi pour être référencé par les moteurs de recherche, qui ne prioriseront pas un petit nouveau si votre nom est trop similaire à d'autres !

Original, mais suggestif, mais pas trop... Ça fait beaucoup de critères, certes, mais trouver le bon est une réelle source de joie, et on espère que vous en bénéficierez au plus vite.

Conseil n°3 : Penser international

À moins que votre niche soit "les merveilles architecturales du Poitou", vous ne devriez pas limiter votre notoriété à une nationalité ou un langage : c'est notamment ce qui a freiné la croissance de marques comme Hoegaarden, Krisprolls, Napapijri, Fjallraven ou encore Schwarzkopf.

Il en va de même pour les noms de marque peu traduisibles : pensée émue pour les portables Lumia (se traduit par "prostituée" en espagnol), la marque de boisson Ghanéenne Pee-Cola ou encore le modèle Laputa de Mazda.

En bref, ne vous mettez pas une épine linguistique dans le pied : votre marque mérite une ascension FULGURANTE.

Conseil n°4 : Rester pertinent avec son identité


Élémentaire, mon cher Watson et pourtant pas toujours évident. Votre marque ne se résume pas qu'à votre secteur ou à vos produits : c'est une véritable identité créée de toute pièce que vous allez pouvoir transmettre ! Avant de vous décider sur un nom, il sera donc judicieux de bien définir votre mission, votre façon d'être, vos valeurs, mais aussi votre cible. Prenons l'exemple de TikTok : son nom est frais, accrocheur, facilement mémorable : l'idéal pour sa cible de 13-25 ans à la capacité de concentration se situant dans certains cas au ras des pâquerettes.

Être cohérent avec son identité, c'est consolider le lien que le consommateur fera entre votre marque et votre nom, et donc, encore une fois, faire en sorte que vous retrouver soit un jeu d'enfant. On ne va pas se mentir, c'est du travail, mais c'est du travail qui paye... Et ça, c'est le genre de travail qu'on aime.

Conseil n°5 : Ne pas choisir trop tendance


Ça peut paraître contradictoire au premier abord, mais promis, choisir un nom tendance ou daté n'est jamais une très bonne idée. Un exemple ? Sport2000, qui devait avoir l'air futuriste en dans les années 80 mais pour qui ce n'est plus vraiment le cas depuis plus de vingt ans. De manière plus subtile, on vous conseille de rester en dehors des tendances au niveau des formulations : en ce moment, les suffixes comme -ify  ou -ly sont tendances, mais le seront-ils dans quinze ans ? Rien n'est moins sûr. Ne donnez pas de date de péremption à votre marque : elle mérite un meilleur sort que la vieille ricotta perdue au fond de votre frigo.

Conseil n°6 : Éviter le plagiat


Vos concurrents connaissent le succès : c'est bien, tant mieux pour eux. On sait que vous avez envie de connaître la même chose, c'est tout ce que l'on espère pour vous (et plus encore).

Certains vont pousser cette envie un poil trop loin en imitant un concurrent, afin qu'on les confonde et qu'on opte pour leurs produits. Qu'on se le dise : ce n'est pas l'idée du siècle, oh que non. Tout d'abord pour des raisons juridiques évidentes, mais aussi car cela donnera l'air malhonnête et peu fiable à un business. Prenons comme exemple ces restaurants rappelant vaguement une certaine chaîne de fast-food :

"Mac Doland's, menez comme vous faites. Pulupupupu !"

Pour ces enseignes, le choix d'un nom déroutant sera finalement contre-productif et peu attrayant. Voilà donc une règle d'or : restez vous-même ! Vos jolis produits méritent d'être achetés par choix et non pas par mégarde.

Conseil n°7 : Ne pas limiter son activité

Votre potentiel ? Démesuré. Illimité. Infini. On en est absolument convaincus, et pas seulement parce qu'on vous aime.

À partir de ce fait avéré, il serait dommage que vous vous mettiez vous-même des barrières, notamment en vous cantonnant à un seul type de produit. On s'explique : si votre marque s'intitule "Les mugs de Sophie" et que dans 2 ans, au top de votre carrière, vous décidez de vous diversifier dans les produits vestimentaires... Que ferez-vous ? C'est un petit peu ce qui est arrivé à Starbucks, qui s'appelait "Starbucks Coffee" jusqu'à 2011, quand la marque a décidé de retirer la 2ème partie de son nom, qui était trop réductrice par rapport à l'étendue de son menu.

Ne faites pas comme eux, évitez le moment gênant où il vous faudra vous renommer : il serait dommage de perdre quelques clients en route.


"Attends, je vais Googler ça", "Tu me files un Post-it ?", "C'est comme le Port Salut, c'est écrit dessus"

Voilà tout ce dont on rêve pour votre marque : qu'elle devienne si célèbre que son nom rentre dans le vocabulaire collectif. Avant d'arriver à ce stade, ce nom vous suivra probablement pendant plusieurs années ; c'est donc absolument essentiel qu'il vous plaise, à vous comme à votre cible. On vous a concocté avec amour ET passion un savant mélange des meilleurs conseils à appliquer pour le nom de votre marque : désormais, son destin est entre vos mimines. C'est à vous de jouer !